Les deux arts martiaux partagent des racines communes, mais répondent à des objectifs et des contextes différents.
BJJ :
Développé au Brésil par la famille Gracie au début des années 1900, le BJJ s’inspire des techniques de judo et se spécialise dans le combat au sol. Il met l’accent sur le contrôle, les soumissions (étranglements et clés articulaires), et les techniques d’autodéfense.
Les pratiquants préfère amener le combat au sol rapidement pour travailler sur des soumissions.
Les pratiquants portent un gi similaire au judogi, mais plus léger ou pratiquent en no-gi, donc sans gi habillé seulement avec des «rashguards» et des «shorts».
Le BJJ à pour philosophie : « La technique surpasse la force brute ». Grâce aux techniques efficaces, des adversaires plus grands et forts que soi peuvent être neutraliser.
Les combats peuvent durer longtemps en compétition puisqu’elles permettent plus de liberté technique, y compris l’utilisation intensive des jambes.
L’objectif est de soumettre l’adversaire ou accumuler des points pour des positions dominantes
Judo :
Créé au Japon par Jigoro Kano en 1882, le judo est issu du jujitsu traditionnel japonais. Il met l’accent sur les projections, les immobilisations, et les techniques au sol, avec une forte dimension compétitive et éducative.
Les pratiquants portent un judogi qui est fait d’un cotton épais et conçu pour résister aux saisies et projections.
Le judogi est strictement réglementés pour les compétitions, surtout au niveau des manches et du col.
Les combats débutes debout avec plusieurs techniques développées pour amener l’adversaire au sol.
Le combat au sol est rapide et c’est l’immobilisation ou la soumission immédiate qui est recherchée.
Les règles actuelles limitent l’utilisation de certaines techniques de jambes, ce qui dynamise les combats.
L’objectif premier est marquer un ippon en projetant l’adversaire sur le dos avec force, vitesse et contrôle ou par une immobilisation.
La philosophie du judo suit 3 principe: « Maximum d’efficacité avec un minimum d’effort », « flexibilité et l’adaptabilité pour vaincre la force brute » et « entraide et prospérité mutuelle. »